Comment faire le GR 34 ?

Vous souhaitez vous embarquer pour une randonnée de plusieurs jours sur un sentier GR ou un autre sentier balisé ? Voici quelques conseils pour tirer le meilleur parti de l’expérience.

Motivés par notre première expérience de trekking au Népal, nous avions un désir furieux de sortir nos chaussures de randonnée pour une promenade de plusieurs jours consécutifs. Comme nous sommes complètement débutants dans la région, nous avons opté pour le Grand sentier de randonnée (GR) connu comme l’un des plus faciles en France : GR34 ou Sentier agents des douanes , ce qui permet de rendre le visite de la Bretagne à pied  ! Bien sûr, nous n’avons pas traversé les 1 800 km de sentiers balisés de ce GR. Nous avons marché à peine une centaine de kilomètres en 5 jours, le long du bien nommé bord de mer Emeraude . Consultez notre rapport détaillé ici.

A voir aussi : Comment réserver un logement insolite en Bretagne ?

Dans mon sac, j’avais un petit carnet dans lequel j’ai noté toutes sortes de choses. En particulier, choses que j’aurais aimé savoir ou J’aurais dû penser à avant de commencer. J’ai pensé que cela pourrait être utile aux autres, alors voici quelques conseils pour les randonneurs en herbe !

A voir aussi : Voyage : comment économiser sur vos prochaines aventures grâce au Black Friday ?

1. Préparer le champ

Je ne parlerai pas ici de préparation physique (je ne suis absolument pas un modèle à suivre sur ce point:D) mais je pense qu’il est nécessaire de se pencher sur un minimum sur le l’organisation , avant le départ, de votre randonnée.

Personnellement, après avoir plus ou moins repéré sur Internet la section du GR qui nous intéressait, j’ai acheté le TopoGuide officiel , édité par la Fédération Française de Randonnée. Je n’ai pas regretté cet achat : bien que les sentiers soient généralement bien balisés, certaines instructions supplémentaires n’étaient pas trop souvent. Et puis, j’ai trouvé plutôt agréable de pouvoir suivre nos progrès sur les cartes et lire quelques explications données sur les différentes étapes.

Si vous avez un smartphone, je vous conseille également de télécharger l’application maps.me et les cartes de la région : cela vous permettra de visualiser hors ligne votre position sur la carte (applications plus utiles pour les voyageurs ici).

Comme nous avions décidé de faire un pas dans les chambres d’hôtes le long du parcours, j’ai aussi chambres recherchées et réservées avant le départ . Certes, cela limite les possibilités d’improvisation, mais nous étions très heureux de ne pas avoir à chercher une chambre après une journée de marche !

2. Ne surestimez pas votre niveau et gardez le temps pour inattendu

Si vous préparez votre itinéraire à l’avance comme nous, assurez-vous de Ne pas exagérer sur la longueur des étapes . J’avais prévu de marcher environ 20 kilomètres par jour et il était assez ample, compte tenu de notre niveau ! N’oubliez pas de considérer la différence d’altitude L’imprévu est aussi un désir irrésistible de s’installer dans un arbre avec vue sur la mer ! afin de réduire éventuellement le nombre de kilomètres, si c’est important.

Le TopoGuide fournit une durée approximative pour chaque étape. Attention, il ne tient pas compte des pauses ou des événements imprévus qui peuvent survenir (par exemple si vous vous rendez compte que vous avez oublié de retirer de l’argent dans la dernière ville que vous traversez avant 2 jours dans la campagne propre => c’est vécu !).

3. Renseignez-vous sur la météo

Quelques jours avant le départ, surveillez les sites météorologiques pour avoir une idée des conditions climatiques Ciel sans nuages ! Nous avons eu de la chance avec le temps ! vous attendre et vous équiper en conséquence. Nous avons eu de la chance : il a fait un grand soleil pendant nos 5 jours de marche. Cela ne nous a pas empêché bien sûr de glisser un K-Way dans notre sac pour faire face à une chute inattendue…

4. Robe en couches

Lorsque vous marchez, vous obtenez rapidement trop chaud, mais arrêtez-vous au froid (je parle d’expérience : j’ai attrapé un rhume le premier jour de marche). J’ai vite appris que la stratégie la plus efficace était de mettre en œuvre le technique d’oignon  : vous vous habillez en plusieurs couches que vous retirez ou ajoutez selon vos besoins.

Comme il m’a rapidement remis le sweat-shirt dans mon sac chaque fois que j’étais trop chaud, je l’ai simplement attaché à ma taille ou accroché aux bretelles de mon sac (#LeSuperTrucdeFred).

5. Investir dans un bon sac et de bonnes chaussures

Ouais, je sais, on est toujours tentés d’économiser de l’argent et il y a plus sexy comme achat que des chaussures de marche. Mais je ne pense pas avoir pu marcher 100 kilomètres avec de mauvaises chaussures ou n’importe quel sac à dos.

J’ai eu de la chance de pouvoir tester un sac à dos de marque Balbuzard pendant ce voyage : Tempest 30. Vous savez que si vous lisez de temps en temps la section Tests de produit du blog, je suis convaincu de la marque Osprey. Encore une fois, ce modèle ne m’a pas déçu ! Pratique et compact, il est idéal pour la randonnée légère. Le panneau arrière est équipé d’un filet qui assure une bonne circulation de l’air (votre dos n’est pas trempé après 10 minutes) et, encore une fois, la forme du sac est adapté à morphologie féminine (mon dos dit merci !).

Un conseil (que je n’ai pas appliqué) : Planifiez une paire de chaussures confortables (ou tongs) dans votre sac pour la soirée ! Parce que même si vos chaussures de marche sont top, vous voudrez porter autre chose pour manger un orteil le soir.

6. Planifiez ce qu’il faut boire mais aussi quoi grignoter !

Juste avant de partir, j’ai eu la bonne idée de glisser dans mon sac un sac de Mélange de fruits secs , arachides et figues séchées farcies aux amandes Mieux qu’une barre énergétique : Dinan’s gavotte 😀 (petite merveille ramenée de l’Algarve). Nous avons également pu compter sur tous les cadeaux reçus lors du Salon des Bloggers de Voyage pour nous réconforter dans des moments de fatigue (palettes bretonnes, gavottes… :D).

Toujours avoir quelque chose à grignoter dans votre sac : même si vous prévoyez pour faire un arrêt à midi ! On ne sait jamais ce qui peut se passer sur le chemin et, en cas de fatigue, c’est économiser !

7. Organisez soigneusement votre ravitaillement

Sur un GR, il arrive que nous enchaînons plusieurs dizaines de kilomètres sans traverser un seul village ou sans trouver un magasin ouvert . Il arrive aussi que vous passez plusieurs jours sans passer près d’une banque ou d’un autre point de retrait d’argent. Même si vous pouvez généralement payer n’importe où avec une carte de crédit, assurez-vous que vous avez toujours un peu d « trésorerie au cas où.

8. N’oublie pas…

  • vos lunettes de soleil et un chapeau
  • de crème solaire
  • un petit couteau et des couverts (c’est stupide mais nous ne pouvions pas acheter certaines choses que nous voulions au magasin parce que nous n’avions pas de couverts)
  • une écharpe/écharpe et un bonnet fin pour quand le vent souffle
  • quelques sacs en plastique (pour ramasser vos ordures et éventuellement ramasser un peu plus sur le chemin)
  • tous les essentiels habituels (trousse d’urgence, trousse de toilette…)
  • N’ oubliez pas non plus votre motivation !

9. Prenez régulièrement des pauses et profitez !

L’important n’est pas de parcourir un maximum de kilomètres en un minimum de temps mais de profiter de l’expérience, à son propre rythme. N’hésitez pas à prendre des pauses aussi souvent que nécessaire (profitez-en pour prendre quelques photos !). Appliquer la philosophie népalaise : bistari, ananda, ramailo…

10. Planifiez votre retour à la civilisation (et soyez prêt à improviser !)

Plan B, arrêt quand il n’y a pas de bus ce mois-ci xD. Je vous ai dit tout à l’heure que j’étais très heureux d’avoir investi dans le Topoguide officiel GR 34. C’est vrai. D’un autre côté, je n’aurais pas dû me fier à 100 % de toutes les indications pratiques mentionnées.

Par exemple, il a été précisé qu’il y avait des autobus à Sables-d’Or-les-Pins, notre dernière étape. Nous avons donc compté sur ce moyen de transport pour rejoindre la ville la plus proche (Saint-Brieuc) et prendre un train pour Rennes.

Sauf… il y a beaucoup d’arrêts de bus à Sables-d’Or-les-Pins, mais aucun bus ne fonctionnait à l’époque où nous étions là. Résultat : nous avons dû faire de l’auto-stop (bon, en soi, c’était plutôt amusant comme une expérience et cela nous fera de beaux souvenirs).

Avez-vous des fourmis dans vos jambes ?

Voici ce qu’il faut vous inspirer !

  • Consultez le rapport de notre randonnée de 5 jours sur le GR34, le long de la Côte d’Émeraude.

ARTICLES LIÉS